Dossier #1: Pourquoi Vous reprojeter?
La mise en contexte
Au terme des études secondaires le jeune bachelier, couvert de toutes les fraicheurs et bonnes intentions du monde, se doit de se lancer dans un exercice de projection professionnelle cherchant à se définir un parcours sous les orientations de techniciens avisés. Toutefois, s’il convient que c’est un processus des plus normaux enclenchés dans les pays développés tel n’est pas toujours le cas dans ceux sous-développés où même cette étape de la vie du combattant s’inscrit en solitaire dans un monde technico-professionnel et universitaire non régulé, laissé à la merci du sauve- qui- peut, du plus robuste à l’évolution de Charles Darwin. Ainsi formaté, il est donc prévisible d’aboutir à ces résultats considérant la très faible capacité d’accueil de l’Université d’État d’Haïti (en panne d’évolution et d’innovation) et les universités privées qui, mises en compétition aux structures d’écoles classiques, se réclament l’innocence se dédouanant de tout gage de qualité.. Pour de plus amples détails : https://www.groupe-jlo.com/maintien-dans-emploi/repositionnement-professionnel/
Par ailleurs, les diplômés de telle situation chaotique et imprévisible se voient confrontés à un autre souci majeur du marché qui se trouve secoué par la mouvance technologique juxtaposée aux effets de la mondialisation qui nous impose des postes d’emplois aux noms ronflants ne pouvant être pourvus par notre seul système éducatif vétuste, en duel avec la réinvention, la réingénierie, la recherche, le développement et l’innovation. Il s’ensuit qu’aux pans de la porte de sortie des universités, l’on est rejeté pour manque d’expérience, d’inadéquation et surtout de filière inadaptée sur un marché dominé par les ONG et leurs standards de recrutement. Sans oublier, dans la foulée, que la fonction et l’administration publique haïtienne souffrant du syndrome des vieux, se ridiculise avec une rentrée en retraite, dans la pratique , non contraignante même à 80 années.
Voilà dans quelle atmosphère, je vous invite à traverser les fondements scientifiques du nouveau concept « Se reprojeter » au royaume du monde professionnel.
Prospection #1: En êtes-vous au courant ? ou en avez-vous été exposé.es au cours de votre existence?
Dans cette perspective, il n’ y a pas que les jeunes diplômés qui se battent, les détenteurs d’emplois qui devront s’ajuster constamment en vue de rester « vivants » sont aussi de cette catégorie.
Tout individu est sous le poids de trois formes de contraintes ou de considérations personnelles, professionnelles et sociales au cours de son existence :
1. Ce qu’il sait être
2. Ce qu’il sait faire
3. Ce qu’il sait projeter
Toutefois, tenant compte du caractère extrêmement changeant du contexte d’évolution du milieu socio-professionnel, il y a lieu de retenir :
A. Ce qu’il sait être : Le Savoir-être. Il charrie tout ce qui a de traits de caractères déterminant la personnalité de la personne. Mal dimensionné et mal entretenu, il peut vite contribuer à la déstabilisation de son hôte. En effet, ce dernier a recours à des référentiels lui permettant de se revaloriser constamment. C’est donc le centre d’exercice des attitudes, des émotions de l’individu.
B. Ce qu’il sait faire : Le savoir-faire. Il met en évidence son aptitude à produire et répondre à des attentes techniques et managériales en fonction de ses responsabilités. Il est donc soumis à des règles (normes, standards et procédures) qui ne cessent elles-mêmes d’évoluer. Elles (règles) sont généralement formalisées sous le titre et/ou la fonction qui renseignent sur ses habilités et compétences.
C. Ce qu’il sait projeter : Le Savoir-Projeter. Il Conduit et détermine son reflet dans le miroir de son entourage. En effet, tout individu fait l’objet de jugement, d’étude, d’analyse et de représentation constante sur la base de ce qu’on projette. Duquel exercice il en sort généralement une image plus ou moins objective du projeté conjointement alimenté par ses savoir-être et savoir-faire. N’ayant pratiquement aucune influence directe sur le résultat d’une telle projection, l’individu en cours d’évaluation se trouve obligé d’être très attentif, proactif et réactif à la moindre ombre de variation perceptible aux fins de réajustement des paramètres des deux premiers piliers qui l’alimentent : Savoir-être et Savoir-Faire.
Bref, l’être humain hautement dynamique que l’on est, doit cette variabilité à ces trois (3) pierres de fondation qui sous-tendent ses valeurs acquises personnelles, professionnelles et sociales. Parallèlement à ce dilemme identitaire s’ajoute le caractère hautement changeant du marché de l’emploi surtout dans les sociétés où règne une grande carence en régulation, pilotage, contrôle, monitoring, recherche et développement où l’ innovation s’installe quotidiennement.
Face à autant d’instabilités et d’incertitudes, l’individu ne pourra pas s’en sortir sans un management optimal d’autant d’un si grand nombre de paramètres souvent mutuellement exclusifs où le manager concerné doit se réinventer constamment, donc se reprojeter. Il s’agit indubitablement de procéder à une sorte de bilan personnel et professionnel dans une perspective de son repositionnement sur l’échiquier.
Prospection #2 : Partagez-vous cette forme de cadrage énoncé ci-dessus ?
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L'équipe de Datastratege
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